Poésies à Mimi

25 mai 2015 : Theoutoa est mort - Rêve 2013 - Le Bonheur - Ode à Oural - Le Souk - Le Bonheur - Nina - La Jument Akul Téké
Pic-Sel - Le Blues - Cigales - Parfois - Mon Ménestrel pour moi
Un dimanche de printemps comme les autres
Petits bonheurs dans mon jardin de Bruxelles
Hiver

Jeudi, 3 mars 2016
T'es où TOI ? Theoutoa ??????

12 ans 8 mois

A Theoutoa Tudieu de la Coffignole,

Mon merveilleux chien
24 décembre 2002 - 25 mai 2015

24 mai 2015, dimanche en soleil et douceur

Tes pattes libres, herbes et broussailles et massif échevelé

Libre, libre de ta laisse… librement dans le soleil

Heureux, mais d’un petit coup comme désorienté….

Retour maison, roulé boulé plein de ton bonheur de te tournebouler dans l’herbe.

Une dernière, LA dernière fois ; cette image, arrêt sur photo à jamais dans mes yeux ; la dernière promenade.

Septembre 2002

Mail… »je dis cela… j’ai rien…. Mais à la Coffignole, des beardeds sont nés. 2 petits mâles… »

Octobre 2002

Theoutoa… !!!!

2 Mars 2016

Très où toi ?....

23 décembre 2002

Réveillon…. Amour….. Coup de foudre….

Sekhem-Khet découvre son Frère.

2 mars 2016

T’es où toi ???

Passent, passent vite, passent trop vite les années.

2 mars 2016

T’es où toi ?

24 mai 2015

Pattes se raidissent … Train arrière se meurt….Rampe vers escaliers; nous te portons à la chambre à coucher où tu dors, dors à jamais.

2 mars 2016

T’es où Toi ?

25 mai 2015 - 5h du matin

Pleurs, souffrances… Mon BÉBÉ. ….

2002 à 2015

Tu es là.

Impossible de vivre une seconde sans toi et Sekhem.

Intensément vivants, intensément heureux.

Rires, folies avec Sekhem, bêtises avec Sekhem.

Regards bearded droit, clair, lumineux, profond…. Regard Bearded quoi.

Douceur, maladie, ablation de la rate, faux AVC, même si ce fut vrai à la fin.

Complicité felino-canine : tellement de fous et de vrais rires.

Fourrure à géométrie variable !

Milliers de photos.

2 mars 2016

T’es où toi ?

25 novembre 2015

6 mois ….. Urne en bois clair, sac en plastique avec ce qui reste de toi.

25 mai 2015 - 2h du matin

Pipi, vomi, sopalin pour nettoyer le plancher contre mon lit. Ta place. Place, coin de tapis, ton dodo à jamais parfumé « Theoutoa ».

25 mai 2015 - 5h du matin

Tu pleures de mal, tu ne bouges, ne bougeras jamais plus.

Tu as soif. Je te donne à boire.

Pleurs......

25 février 2016 – Rencontre sur trottoir

Une dame en promenade et UN BEARDED !

Jumeau de toi ?

Il n’a qu’un an et demi.

Ses yeux, regard comme celui de T’es où toi.

Effondrement, sanglots, pare brise devenu opaque le temps de mes larmes.

T’es où toi ?

2 mai 2016

T’es où toi

25 mai 2015 - 8h

Agrippé, tes pattes mêlées à mes mains et mon cœur.

4 longues respirations, ton ticket pour cet autre monde dans lequel tu attends que Sekhem et moi…..

Mon cœur meurt aussi.

Ce hurlement, pas humain, pas félin, un Sekhem atroce, malheureux, malade, truffe et oreilles gouttes à gouttes de sang.

2 mai 2016

T’es où toi ?

25 mai 2015 - 11h

Body bag noir…. Tu pars, c’est fini.

Dernier profond, tendre, violent truffé........ si glacial.

2 mars 2016

T’es où TOI ?

Ben, toi : Theoutoa

Mon amour chien, mon cœur, mon loulou, mon loubard, mon barlou, mon grogros, mon nounours......

Sekhem-Khet a découvert le pouvoir d’être fils unique !

Sekhem-Khet va avoir 15 ans. Tu avais 12 ans 8 mois.

T’es où toi, THEOUTOA ? ???????????

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Mercredi, 31 juillet 2013
Rêve - 2013

Pour Edith, ma soeur de coeur

Je rêvais...
Je rêvais d'un homme...
Je rêvais amour, tendresse...
Je rêvais de ses bras forts et tendres et protecteurs....
Je rêvais de m'y blottir dans ses bras tendres y savourer un soleil couchant en flammes...
Savourer une Lune pleine de luminosité rousse, une tempête, des orages...
Je rêvais d'un refuge dans mon chagrin...
Je rêvais partage, communication, discussions jusqu’à l'assoupissement de la nuit...
Je rêvais...
Je rêvais d'un rêve et ce rêve était fumée d'un mirage de rêve, une rêverie fantôme...
Je rêvais...
Il n'y a pas de rêve !
Je rêvais et il n'y a rien...

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Vendredi, 07 novembre 2003
Le bonheur selon Sekhem-Khet

Miouwrrrrrr ronronronron....
Confortablement lové sur les genoux humains
Je tends ma tête ronde en pompon
En attente de cette main
Cette main humaine
Cette main qui se sait si douce ou si ferme
Et devant cette imminence
Mon cou se gonfle
Ma fourrure se tend
Ma gorge entame le ronron
Ce son que les humains n'ont pas
Ce son qui est comme la main que nous n'avons pas
Cette main d'homme qui caresse
Ce ronron qui lui répond....
Miouwrrrrrr ronronronron....
Sekhem-Khet est un chat heureux
Ses humains sont donc des humains heureux !
Sekhem-Khet

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Jeudi, 26 juin 2003
Ode à Oural

Il y a 8 ans j'ai été adoptée par une chatte écaille de tortue de 7 ans dans un refuge pour animaux abandonnés. Elle avait été torturée, battue, à moitié égorgée (elle avait encore des fils à la gorge quand nous avons commencé à vivre ensemble). Les débuts furent "difficiles...". Mais à aucun moment je n'ai pensé la ramener au refuge : je l'avais adoptée pour le meilleur et pour le pire. Puis elle m'a donné des pans entiers de confiance. Tout d'un coup je pouvais lui gratouiller la nuque... puis le dos.... puis suprême confiance le ventre ! Puis encore et encore... Puis elle m'a fait comprendre que j'étais son chaton et que je n'avais aucune éducation et donc elle m'a "éduquée" façon chat. Puis elle me défendais comme un fauve contre les gens qu'elle sentait mal intentionnés. Puis il y eut tout son amour de chatte pour moi. Puis il y eut cette grande chatte qui découvrait qu'elle pouvait jouer, courir, ronronner (on aurait dit une colombe roucoulante), ET surtout être heureuse, simplement heureuse... Elle m'a tant donné ma belle Oural...
Puis un jour il y eut Jean-Pierre. Et cela fut à nouveau difficile. Mais elle lui a tout donné de sa confiance et de son amour de chatte.
7 années de bonheur avec une chatte au caractère trempé dans l'acier, à la tendresse sans limites, à la beauté à vous couper le souffle.
Puis un matin, un si triste matin, un matin de chat-grin : elle ne s'est pas réveillée.....
Elle n'avait que 14 ans....
Oural, tu me manques encore tant.... 8(D

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Mardi, 17 juin 2003
Qui a mis le souk ici ?

Myriam
Qui a mis le souk ici ?

Sekhem le Chat
J'étais bien trop occupé à lisser, lécher, nettoyer mon incomparable fourrure. J'ai vaguement entendu quelque chose, mais comme j'étais plongé en méditation transcendantale...

Theoutoa le Chien
C'est lui ! C'est lui ! Moi j'ai rien fait ! Pis les mouchoirs en papier, ça a un si bon goût. Pis la poubelle elle est tombée parce que Sekhem a sauté de l'évier sur mon dos et a rebondi sur le couvercle de la poubelle. Pis la chaussette du Maître, c'était pour jouer avec Sekhem.
Môman, y fait rien qu'à m'embêter !

Myriam
Sekhem ?????????? Qui a ouvert le frigo ?

Sekhem
Theoutoa avait envie de grignoter un p'tit truc, et j'ai ramassé les miettes : cela faisait désordre...

Theoutoa
Chop, miam, gloup, slurp....... Burp (pâârdon !)...... Prout (re-pââârdon !)

Myriam
Et comment punir les frères 4'pattes alors que je suis morte de rire ?????

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Mardi, 17 juin 2003
Et si le bonheur ?????

Et si le bonheur c'était...

• Une longue patte avant de chat chartreux perché qui allonge son allonge vers la fourrure d'un beardie, qui se retourne et ne voit plus rien...

• Un beardie qui court derrière un Sekhem qui court derrière un Theoutoa... qui court derrière un Sekhem qui court derrière un Theoutoa...

• Un Theoutoa qui présente à un Sekhem son jouet pour jouer et un Sekhem qui joue avec le jouet...

• Un chat chartreux qui rampe fauve vers la truffe d'un chien qui ronfle forge, coule son épaule droite, roule-boulle sur le dos, ventre offert aux crocs blancs, si longs, si blancs, si puissants...

• Une grosse tête de beardie de 20 kg qui broute le ventre d'un chat de 3 kg (et encore !) qui en houle de plaisir... et bat des quatre pattes, boxeur qui ne sort pas les griffes...

• Un Sekhem, dos arqué, queue droite en point d'interrogation ébouriffé, qui dresse les hanches, ondulant orgasmique sous le massage des mâchoires d'un Theoutoa : "encore, oh encore, n'arrête pas.... c'est si mioubon"...

• Et comme Sekhem-Khet le Chat aime se prélasser sur les genoux, Theoutoa le chien (52cm à l'épaule...) vient tel un nounours échevelé (Où est la tête ? Est-ce le ventre?? La queue ou l'oreille ???) dormir la tête sur la tête du Maître...

Et si c'était cela ?
Simplement ?
Le bonheur ?

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Mardi, 17 juin 2003
La Nina à Pat et Cécile : Quelle jolie petite fille ce Bébé-là !

La Nina à Pat et Cécile : qu'en dire.
Qu'elle est belle ? Banal.
Qu'elle est adorable ? Un peu faiblard.
Qu'elle a de beaux yeux ? Normalement les bébés ont tous les yeux saphir.
Qu'elle sourit que c'est comme un soleil ? Trop imagé.
Qu'elle raconte des histoires de fées à sa maman ?
Trop d'imagination.
Qu'elle rit toute la journée ? Elle dort le jour et pas (encore) la nuit.
Qu'elle a le gazouillis en arpèges délicates ? Pfuuuu : je vais avoir des ennuis avec le syndicat des oiseaux et celui des Maîtres chanteurs...
Bon : OK. J'en dis quoi, moi, de Nina ?
Je me lance. Tant pis si l'on argue que je suis partiale : Je Suis....
Nina ? Elle est si belle qu'un diamant est terne.
Nina ? Ses yeux sont si beaux qu'un ciel profond d'été paraît terne et sans étoiles.
Nina ? Quant elle gazouille, les oiseaux retournent au conservatoire de chant.
Nina ? Quand elle chante, la Callas devient aphone.
Nina ? Quand elle rit, le temps s'arrête et écoute.
Nina ? Nina elle est encore tellement plus que tout
cela : c'est ........ c'est Nina à Pat et à Cécile,
puis à Nico et Elodie.

Myriam (Cybermimi)

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Mardi, 17 juin 2003
C'était une petite jument Akoul Téké

C'était une petite jument Akoul Téké
Aux oreilles en lire crânement dressées
A la robe crème
Aux yeux d'émeraude-or
A la crinière flamboyante
C'était une petite jument Akoul Téké
Dans la steppe les poulains n'étaient pas les siens
Des poulains elle n'en aurait jamais
Bréhaigne elle était
Et personne n'en voulait
C'était une petite jument Akoul Téké
Dans la steppe infinie
Elle galopait de liberté ivre
C'était une petite jument Akoul Téké
Son chemin croisa
La troupe heureuse et libre
D'autres Akoul Tékés
Une jolie jument lui sourit
Une jolie jument rouanne
C'était une petite jument Akoul Téké
Confiante elle les rejoignit
La rouanne devint son amie
C'était une petite jument Akoul Téké
Et la rouanne lui mordit la joue
Et lui brisa une jambe
C'est une petite jument Akoul Téké
Qui ne galope plus seule dans sa liberté
Là bas, tout là bas, tout là bas, tout là bas
Sur trois jambes
Entre horizon et infini
Entre nuages roses et soleils infinis
Et heureuse et amoureuse et aimée pour la première fois...
Avec Son Akoul Téké

Signé : Myriam (pour Toi)

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Mardi, 17 juin 2003
Pic-Sel Chébran de la Follie

Concerne : Dénonciation au GNJB (*)

Aaaaaaaaatttchououoummmmmm !
Voilà !
C’est fait !
C’est un fait actuel !
Sous la pluie froide,
Froid j’ai pris.
A travailler dehors,
Ormis une limace, même pas au cou,
Mais gluante coulante sur le front,
Frondeuse commère,
Merci quand même de s’être souvenue de moi…
Moi, moi si transi, cliquetant sur mon clavier,
Vieil homme que je suis,
Suivant vos critères,
Terre-à-terre,
Terriblement.
Finalement Elle arriva !
Va t’en guerre, ou
Guère pressée,
Sérieuse comme une papesse,
Peste soit des Femmes,
Fatalement. Au sec
Secouru en fin, de ses mains,
Demain et dorénavant,
Le vent soufflera
Rage et désespoir
Poireautant devant ma fenêtre.
Très confortablement, fenêtre au Sud,
Sûrement que mon Site Internet,
Net et précis,
Ciselé sur mon clavier,
Vivier des joies domestiques,
Tic que tac que tic,
Tissé sur la Toile,
Voilà la page du Nain !
Pic-Sel Chébrant de la Follie

(*) (Groupement des Nains de Jardin Battus)

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Mardi, 17 juin 2003
Ce soir je berce mon blues....

Ce soir je berce mon blues sur les chants polyphoniques de I Muvrini....
Ce soir je suis en résonance avec cette musique si douce et si triste...
Ce soir je berce mon blues sur des notes de musique...
Ce soir je voudrais me mettre des harmoniques, des harmonies, des chants plein ma tête...
Me mettre des harmoniques, des harmonies, des chants plein ma tête pour ne plus y entendre...
Des chants plein ma tête pour ne plus rien y entendre...
Des chants plein ma tête pour ne plus entendre ...
Oh mon Ménestrel, chante, chante et chante encore...
Oh mon Ménestrel, chante, chante et chante encore pour moi...
Oh mon Ménestrel, chante, chante et chante encore cet apaisement qui ne me vient que de toi...

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Mercredi, 29 juillet 2004
Cigales

Ce soir, il fait tendrement chaud.
La lune couleur d'or est ronde comme une gourmande.
L'air s'est parfumé de fragances délicates.
Les cigales stridulent.
Sekhem-Khet ronronne.
Theoutoa ronfle et course un lièvre onirique et bat des pattes et pousse de petits cris d'orgasme.
Le Maître tic-que-tac-que sur son clavier d'ordinateur.
Myriam, assise sur son appuis de fenêtre, s'enivre des capiteuses exhalaisons du jardin.
Temps suspendu d'un moment heureux.

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Vendredi, 19 novembre 2004
Parfois

Parfois je rêve d'île déserte, au bout d'un monde, le mien...
Parfois, je n'aime plus que le silence.
Parfois, je voudrais ne plus entendre que la musique de mon corps.
Parfois, je voudrais ne plus entendre que la musique de la nature.
Parfois, je voudrais ne plus entendre, et donc ne pas avoir à parler.
Parfois, je voudrais partir sur mon île déserte.
Parfois, je voudrais n'être que seule, seule
Parfois, je ne voudrais n'être plus que seule avec mon chien et mon chat...

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Jeudi, 10 mars 2005
De la part de mon Ménestrel

Ce n'est point là ce qu'un triste sort
affublé du très laid nom de "sport"
mais qui est douce petite mort
me ferait grand bien plutôt que tort.

Et à deux, tout blottis dans l'alcôve,
nous nous murmurons m'amour, my love,
nos peaux humides comme mangrove.
nos mains jointes dessinées en ove.

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Dimanche, 20 mars 2005
Ah qu'il fait bon ce jour !

Ah qu'il fait bon ce jour !
Le chat philosophe sur la finalité des félins, allongé tel un sphinx sur
l'extrême bord de la rambarde du ma terrasse.
Le chien ronfle et agite les pattes en poussant de petits cris orgasmiques
au milieu d'une flaque de soleil.
Leurs humains marinent sous une couverture de bain-mousse parfumée aux
huiles essentielles...

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Dimanche, 8 mai 2005
La Follie d'Orangers

Il fait froid.
Il pleut.
Il vente.
Il fait grisaille triste dehors.
Je viens de remplir de cacahuètes et de graines les mangeoires dans mon jardin.
Vol des mésanges gourmandes qui me frôlent le front.
Arrivée de Spip l'Ecureuil bien décidé à se goinfrer.
(Un écureuil ? Dire qu'il a fallu que je vienne de Namur pour en voir un vivant et si près... soupire la visiteuse).
Général Tapioca, la grosse perruche verte à collier, entend bien participer au banquet. Il descend doucement le long du grillage et retrouve Spip les bajoues remplies des reliefs de sa fringale.
Une perruche de la taille du rongeur et un écureuil de la taille de l'oiseau grignotent leur festin, leur deux têtes, l'une en soie l'autre en plumes, se joignent presque sur le filet de cacahuètes.
Une perruche partageant le repas d'un écureuil ?
Mais oui.
Et tout soudain, un nouveau venu, un nouvel hôte, et toc...toc...toc, comme un marteau piqueur, sur le sachet de cacahuètes : Woody le Pic Epeiche !
Petits bonheurs dans mon jardin de Bruxelles.
Myriam

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Mardi 31 mars 2009

Hiver froid, humide, gris...
Hiver noir, aux jours si courts...
Hiver, j'ai froid, je suis grise, j'ai si froid...
Hiver, je suis froide de cafard, que je peux te détester...
Hiver, bougies, lumière douce de feux timides et chauds...
Hiver, givre, magie : je t'aime !
Hiver de givre magique, que je peux aussi t'aimer !
Hiver, que je peux aussi t'aimer tant...

[Myriam - Hiver 2008]

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